Non à l’extrême droite 🗳️

 

La vague populiste qui déferle sur la planète assombrit l’horizon de la démocratie par sa violence et son intolérance envers toute résistance, qu’elle soit ouvrière, sociale, syndicale, associative.

L’ascension de l’extrême droite a entamé sa marche sur le pouvoir, en France, depuis son 1er score électoral significatif en … 1984. Mais la lutte tarde à se manifester. La CGT défendra toujours, une société démocratique pacifique, libérée de toute exploitation et se dressera contre les discriminations de toute sorte.

L’extrême droite, le danger d’éradication des droits humains

L’extrême droite c’est l’éradication, elle l’a déjà prouvé par le passé. Et depuis, elle se pose en alternative aux syndicats et particulièrement à la CGT, l’organisation des intérêts de classe. Elle prétend lui substituer une communauté d’identité et de préférence nationale sans équivoque. Les, Maréchal, Le Pen, Bardella, Méloni, Milei, Trump ou Orban, dans leur diversité, tous, ont comme base commune, le national-socialisme, qui encourage la violence de l’État contre les organisations de résistance, les conquêtes sociales, et attise la haine de l’autre. Comme elle l’a fait entre les deux guerres mondiales. L’histoire est pourtant témoin des atrocités des camps de concentration dans lesquels tout opposant au régime nazi dont les syndicalistes ont été torturés, exterminés, qu’ils soient allemands, français donc européens. En France les dirigeants du front populaire emprisonnés en Allemagne en ont gardé un sinistre souvenir. Plus jamais ça.

C’est l’affaire de tous

Non, l’extrême droite n’est pas un parti comme un autre, il a du sang sur les mains, acteurs de tortures, héritier d’un génocide sans précédent et de fortunes acquises sur la spoliation de biens. Avec le temps, ils ont distillé leurs mêmes discours tout en lissant leurs images, mais leurs sombres idéaux restent identiques.

Que font les personnalités politiques, les médias ? Certains l’utilise comme pare feu pour rester au pouvoir ou le conquérir. D’autres, assoiffés d’audience sont à l’affût pour l’exploiter. Les Gafam, sans aucune déontologie se refusent à toute régulation. Tous ont contribué à la résurrection de l’atrocité voilée.

Quant au « quatrième pouvoir » du journalisme, les plus grands groupes de presse ont été accaparé par les milliardaires. Et d’ailleurs ils n’hésitent pas à s’en servir comme un outil de propagande anti démocratique. Face à ça, comment la presse, celle qui revendique son indépendance et pour certains leur soutien à la démocratie humaniste, le démontre-t-elle ? En tant qu’outil démocratique, elle doit s’engager pour défendre cette démocratie. Donner la parole aux extrêmes droites comme à n’importe quel autre parti, est non seulement dangereux mais en totale contradiction avec les valeurs affichées. L’extrême droite se sert des processus démocratiques pour leur ascension or leur idéal est de les détruire. S’il y a un droit de parole, c’est de la responsabilité des médias de ne jamais oublier de leur rappeler leur histoire. Mettre à la Une, les anniversaires de la libération, sans faire le lien avec la montée des extrêmes, c’est faillir à sa mission et à l’éthique. C’est rater le rendez-vous avec l’histoire. Ne plus distribuer le journal jusque dans nos campagnes isolées et ne laisser qu’une vision consensuelle de l’audiovisuel, de chaînes d’infos sans scrupule, c’est élargir la brèche pour le pire.

Le 9 juin, quel que soit le pays ce n’est pas un référendum anti gouvernemental,
c’est l’élection européenne qui se joue en un seul tour.

Votez, pour affirmer qu’un autre monde est possible.

 

➡️ PDF : Tract CGT anti extrême droite

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